13 juin 2009

[RFM] On voit sa baguette magique



RFM fut créée en 1981 par Patrick Meyer, ancien directeur de Radio7. Le premier slogan est RFM, la radio couleur, avec un logo représentant les 3 lettres sous forme de néon vert, jaune et rose. RFM n'a pas de signification, on se rappelle même d'une anecdote d'Arthur qui expliquait que les créateurs avaient choisi cet acronyme car ils avaient récupéré un CD de démo de jingles pour stations américaines où était scandé RFM juste pour les besoins de la démo, ce nom n'existant pas non plus là-bas. Vrai ou pas, on ne sait pas, mais c'est rigolo. Et Wikipedia, d'où est tiré cette intro, mentionne TM Productions à Dallas.

Bref, RFM se démarque tout de suite des autres radios libres parisiennes par son professionnalisme et sa programmation qui est, elle aussi, inspirée du modèle américain: musique rock et news. C'est aussi la première radio libre à émettre en stéréo. Grâce à ces atouts, la station devient première en Ile-de-France en soirée, devant RTL. Ce succès attire donc la jalousie et l'Etat voit d'un mauvais oeil cette radio qui vend de la publicité et qui émet plus fort qu'elle ne devrait: RFM est donc brouillée volontairement de 1981 à 1983 mais reçoit beaucoup de soutien de la part des auditeurs et de quelques personnalités, notamment Coluche dont on avait parlé plus tôt.

A partir de 1983, des animateurs connus se sont essayés à l'antenne: Richard Bohringer, Malher, Laurent Petitguillaume (déjà!) et Laurence Boccolini. En 1984, RFM est autorisée mais l'audience et l'image médiatique ont chuté. 1985 est l'année de la diffusion satellite et 1986 celle du rachat de radio CFM, les fréquences en province sont récupérées. Le logo change aussi, le fond devient noir.

1987, Arthur présente la matinale et c'est là qu'il utilisera son second surnom comme pseudonyme: il y avait déjà un Jacques dans la grille d'RFM. Fin des années 80, la programmation quitte le pop-rock et se tourne vers le soft-rock. Le slogan change également (RFM, la radio FM) ainsi que le logo. 1989, le fondateur Patrick Meyer cède la station à un groupe anglais et démissionne quelques mois plus tard.

En 1990, la fin de journée est occupée par Ba be bi bo bu, une émission animée par Antoine de Caunes, Karl Zéro et Albert Algoud en droite ligne de Canal+. L'émission est carrément trash et vous allez pouvoir en juger par vous-même puisque l'extrait d'aujourd'hui commence par un remix de l'émission et une intervention de Barry White interprété par Monsieur Albert. Puis une double réaction d'un auditeur sur le répondeur.

Un énorme bond dans le temps d'une petite vingtaine d'année et on attéri en 2009, la matinale est animée par Laurent Petitguillaume (encore?) et Stéfan Caza, transfuge d'RTL2 qui tient aussi un blog tranquillement bien. Dans cet extrait, on parlera des personnes qui font l'amour, d'Harry Potter et de l'utérus.... des femmes. Pour finir, un peu de publicité pour kakophone.com



télécharger l'extrait.
Précédemment: Coluche sur RFM.

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